Auberge des Saveurs
Un projet de vélorail, nouveau concept, reliant la gare de Mauriac à celle de Nieudan, pourrait bien signer la renaissance du rail sur un tronçon de la voie ferrée qui reliait Bort-les-Orgues à Miécaze. Quelque 40 km de rail sont ainsi appelés à reprendre vie au rythme de la circulation des draisines à pédales. Un avant-projet que viennent de présenter Christian Léoty, vice-président du Conseil général chargé du développement touristique; Brigitte Léoty, présidente de l'association du Vélorail du Cézallier, et Patrick Faure, vice-président. Un avant-projet est sur les rails. Datant du XIX siècle, la voie ferrée de la ligne qui reliait Bort-les-Orgues à Miécaze est appelée à reprendre vie, de la gare de Mauriac à la gare de Nieudan. L'idée, explique Gérard Leymonie, conseiller général et maire de Mauriac, est d'utiliser le rail existant pour "en faire un produit d'animation et de développement touristique". Des draisines à pédales pourraient bel et bien circuler à douce allure sur cette portion de voie qui a été sauvée du déferrement auquel elle était promise. Ces vélos sur rails, que d'aucuns comparent à des "pédalos sur rails", ont déjà fait leurs preuves dans la région d'Allanche où quelque 40.000 visiteurs sont accueillis chaque année. "C'est un moyen de transport léger qui se déplace sur les rails. Il comporte deux pédaliers et peut recevoir quatre personnes au maximum ", explique Christian Léoty, instigateur du Vélorail du Cézallier, vice-président du Conseil général, chargé du développement touristique, qui était récemment à Mauriac, en compagnie de Brigitte Léoty, présidente de l'association du Vélorail du Cézallier, et du vice-président Patrick Faure. Tous les trois sont venus évoquer cet avant-projet avec les maires, élus et les acteurs locaux et leur faire partager leur expérience.
UNE DISTANCE EXCEPTIONNELLE
Pour relier Mauriac à Nieudan, les draisines traverseraient ainsi les communes du Vigean, Salins, Anglards-de-Salers, Drignac, Drugeac, Loupiac, SaintChristophe-les-Gorges, Saint-Martin-Cantalès, Saint-illide, Saint-Santin-Cantalès et SaintVictor, soit un total de 40 km. Une distance exceptionnelle .
Début des travaux novembre 2001 et s’étendra sur plusieurs mois.
La Montagne 17/10/2001